Prayssac-Saint-Pied-de-port

Apres vingt deux jours de marche il faut reprendre le rythme et les habitudes propres au voyage en velo, sous le soleil tout est facile. une fois le Lot traverse nous voila dans le Gers. Alors puisque j'en ai rechappe je vais vous donne un conseil d'amis si vous allez dans le Gers, mangez du foie gras, buvez du vin, allez aux thermes de Lectoure,  visitez les ruines de la villa romaine de Seviac mais ne faites jamais du velo charge de fontes en tractant un enfant de pres de 20 kg ! Et moi qui croyait que j'allais traverser la platitude des landes, on a fait que les froler. Meme si j'ai l'impression que je vais m'ecrouler chaque jour on avance bien et on rencontre des pelerins motive et sympathiques aux detours des chemins et aux etapes du soir. On retrouvera meme un couple de pelerins americains, souvent croises au debut du chemin mais perdu deja avant Conques, completement par hasard en pleine campagne. Ce sont des momemts un peu magiques que ceux la. On peut aller a Washington quand on veut ! On retrouve aussi Malou perdue de vue depuis Conques juste avant de penetrer en pays basque, embrassade et bonne chance pour la suite. Notre rythme ne nous permet pas de cheminer avec les memes pelerins plusieurs jours de suite, on est trop lent pour les cyclistes et trop rapides pour les pietons. Aux portes du Pays-basque on loge au gite de la boulangerie et au petit matin on est invite a manger un somptueux petit dejeune dans l'atelier de la boulangerie, momemt inoubliable avec un boulanger tellement sympa et accueillant que ca vous met de la joie au coeur pour plusieurs jours. Joie qui nous rechauffe durant notre traversee du Pays-basque sous la pluie et dans le froid. On s'arrete meme chez carrefour pour acheter des gants, damart..... pour ne pas etre transformer en glacons. On arrive le coeur triomphant et les pieds trempes a Saint-Jean-Pied-de-port. Dernier petit geleton et derniere nuit en France. A nous l'Espagne.